C’était en juin, la chaleur était grande
Sur le sentier qui partage la lande,
Au beau soleil se chauffait un lézard ;
Et dans ses tours, ses détours, le folâtre
Faisait briller son dos lisse et verdâtre
Et secouait la fourche de son dard.
Mais hélas ! à notre approche,
Le petit fou vers sa roche
Fuit, et pour le rappeler,
Pour rappeler ce farouche,
Sur un air des bois ma bouche
Longtemps s’épuise à siffler.
Auguste Brizeux (1803 – 1858), « Le Lézard » (extrait) – Les Ternaires
Bonjour Agnès
Ce blog est un bonheur. Je l’attends toujours avec impatience et délectation. je vous remercie d’avoir créé ce « au fil du temps ». Que dire, entre vos dessins et vos choix littéraires et picturaux, je suis aux anges. Merci.
bonne journée
Bien à vous
Que je vous suis reconnaissante de ce petit mot Edwige; vous êtes de celles dont la présence fidèle et bienveillante m’encourage à continuer… Merci de votre fidélité, recevez toutes mes amitiés.
Comme tu le sais déjà , je suis tout à fait d’accord avec Edwige !
Pluie sur Pairs aujourd’hui , il n’y a pas de lézard …
Toi aussi ma chère Annick tu me donnes envie d’écrire tous les jours, parce que je sais que tous les soirs tu viendras me faire un petit coucou, et ça compte pour moi. Bisous et bonne soirée…
Merci Agnès, ça me touche beaucoup