J’en suis à la moitié de l’ouvrage Bonsaïs d’Anchor :
Un modèle vraiment très agréable à réaliser…
Broderie, peinture, dessin, lecture… m'accompagnerez-vous ?
J’en suis à la moitié de l’ouvrage Bonsaïs d’Anchor :
Un modèle vraiment très agréable à réaliser…
Il passe en ce moment sur Canal+, pour celles et ceux qui n’ont pas eu l’opportunité de le voir lors de sa sortie (j’en suis) :
C’est un très beau film sur l’innocence perdue, les princes charmants qui n’en sont pas, et un regard profond sur l’époque de la vie où l’on croit encore que tout sera possible…
PRÉAMBULE :
IL EST PROCLAME CE QUI SUIT :
Article premier
Tous les animaux ont des droits égaux à l’existence dans le cadre des équilibres biologiques.
Cette égalité n’occulte pas la diversité des espèces et des individus.
Article 2
Toute vie animale a droit au respect.
Article 3
Article 4
Article 5
Article 6
Article 7
Tout acte impliquant sans nécessité la mort d’un animal et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie.
Article 8
Article 9
Article 10
L’éducation et l’instruction publique doivent conduire l’homme, dès son enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les animaux.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Animal a été proclamée solennellement à Paris, le 15 octobre 1978, à la Maison de l’Unesco.
Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l’Animal en 1989, a été rendu public en 1990.
Andrea Sagawe – New York city
J’avais envie de réaliser ce modèle de Dimensions depuis quelques années, voilà qui est chose sinon faite du moins commencée :
C’est un canevas destiné à être monté en botte de Noël :
Mon fils l’a choisi, et cela avance relativement vite – cela avancerait plus vite si c’était mon seul en-cours , mais ceci est une autre et vaste question 🙂
En novembre de l’année dernière, je vous avais parlé de la statue qui orne le monuments aux morts d’Aoste, le village du Nord-Isère où j’habite depuis 2007. Il s’agit d’une représentation de la Patrie éplorée sous les traits d’une jeune femme en costume antique tenant une couronne de fleurs à la main. Cette statue a été vandalisée il y a deux ans – une nuit, elle avait été arrachée de son socle probablement à l’aide d’un véhicule, s’était brisée sur le sol en tombant et on avait retrouvé sa tête sur les marches de la mairie, à deux cents mètres du monument. Elle a été reconstruite à l’identique et a retrouvé sa place :
Les habitants d’Aoste avaient été assez choqués lors de sa disparition, et je trouve tout à fait remarquable que la mairie ait pris la décision de la rendre au village…
le tableau des bonsaïs devient moins petit :
Un superbe chien, avec le regard plein de malice propre à cette race :
La broderie fait 87 x 105 points et comporte 24 couleurs DMC.
Un nouveau modèle pour cette race pleine de majesté :
La broderie fait 83 x 104 points et comporte 18 couleurs DMC.
Avancée régulière sur les Bonsaïs d’Anchor :
C’est un modèle très agréable à broder…
« Un jour en Italie, je suis entré dans une basilique par une porte latérale et au-dessus de ma tête des crânes étaient incrustés dans le linteau comme autant de rappels, de memento mori, et puis il y a tous ces tableaux et ces fresques qui montrent clairement le processus de la fin de la vie. J’ai sans doute assisté un bon millier de patients sur ce sujet et j’ai toujours constaté chez eux une aspiration presque muette mais forcenée pour qu’on les rassure, pour qu’on leur dise que leurs bien-aimés auront droit à mieux.
– Et que leur dis-tu ?
Il a marqué une longue pause tandis qu’immobiles nous regardions les eaux tumultueuses du lac Michigan malmenées par le vent, un spectacle dépourvu de tout caractère rassurant.
« Je leur réponds que je ne sais pas. » Il a ri en se moquant de lui-même. « Je leur réponds que je n’en ai aucune idée. Je leur réponds que personne ne le sait. À l’université de Dublin, nous étions de jeunes cyniques pleins de certitudes, qui se moquaient volontiers des dévots catholiques, et nous leur demandions où, au juste, dans le corps humain se situait cette fameuse âme. Nous étions des petits malins et des sales gosses, les enfants des Lumières, et dans l’époque lugubre de l’après-guerre, peu de temps après le milieu du siècle, nous avons remarqué que deux guerres avaient fait quatre-vingt dix millions de morts, tous passés de vie à trépas sous l’œil soi-disant compatissant de Dieu. L’an dernier, j’ai discuté avec ce vieux biologiste adorable de l’université de Chicago qui était en train de mourir d’une tumeur au rein. Officiellement c’était un épiscopalien, mais il appréciait surtout leur musique d’église. Il n’était ni pour ni contre l’idée d’une vie après la mort, convaincu que la science interdisait de prendre position. Il m’a néanmoins fait remarquer que, grâce à l’ADN, chacune de nos cellules contient trente-deux mille indicateurs de ce que nous sommes, et qu’il y a donc toute la place qu’on veut pour une âme. « Elle n’a pas besoin d’être très grosse. Quel mal y aurait-il à une microâme ? » »
Jim Harrison (né en 1937), Retour en terre – traduction de Brice Matthieussent
Angelo Cavalli (né en 1954) – Soul searching