Une querelle. Pourquoi ?
Mon Dieu, parce qu’on s’adore.
À peine s’est-on dit Toi
Que Vous se hâte d’éclore.
Le cœur tire sur son nœud ;
L’azur fuit ; l’âme est diverse.
L’amour est un ciel, qui pleut
Sur les amoureux à verse.
De même, quand, sans effroi,
Dans la forêt que juin dore,
On va rôder, sur la foi
Des promesses de l’aurore,
On peut être pris le soir,
Car le beau temps souvent triche,
Par un gros nuage noir
Qui n’était pas sur l’affiche.
Victor Hugo (1802 – 1885), Les chansons des rues et des bois
Charles Landelle (1821 – 1908), Isménie, nymphe de Diane (détail)
joli poème et belle illustration une fois de plus …
J’aime beaucoup le portrait, je le trouve très doux…
Merci por le partage pleins de bisous
Bisous Patou ! Bon week-end de Pâques !
Quelle belle jeune fille. Quel fraîcheur ce poème de Hugo .
merci Agnès. Grosses bises pluvieuses -les plantes sont heureuses- et bonne semaine.
merci pour tes superbes photos.
Oui, c’est un joli poème (il y a parfois un côté ronflant chez Hugo que j’aime moins) – je t’embrasse Edwige, bon week-end de Pâques.